Critique - Final Fantasy Tactics Advance

Final Fantasy Tactics Advance

Et c'est parti pour une nouvelle critique concernant un RPG, encore une fois, mais provenant cette fois ci d'une série qui n'est plus à même de présenter : Final Fantasy. Si vous vous intéressez à cette saga, jetez un petit œil sur ce jeu très peu mis en avant malgré ses nombreuses qualités.

Final Fantasy Tactics Advance est un jeu sortit dans le courant de l'année 2003, comme son nom l'indique, sur Game Boy Advance. Le jeu, développé et édité par l'alliance Nintendo / Square Enix, est une série dérivé du premier Final Fantasy Tactics, présenté sous format Playstation en 1997.

L'histoire se déroule en premier lieu dans une petite ville appelée Saint-Ivalice. Nous faisons la connaissance de March Radijiu, jeune garçon qui vient d’aménager avec sa famille. Le premier chapitre de l'histoire se déroulant à l'école, March, dont vous avez le rapide contrôle, participe à une bataille de boules de neige. Suite à cela, il rencontre les deux autres personnages que sont Ritz Malheur, une jeune fille au fort caractère, et Mewt Randell, élève persécuté.

Mewt, peu de temps après, vous amènera un livre dont l'écriture et les dessins étrange l'attirent. Il affirmera vouloir vivre dans un monde identique à celui là, et la nuit suivante...

Vous vous retrouvez habillé d'un uniforme de soldat, en plein Ivalice, désormais un pays et sous la gouvernance stricte du prince Mewt et de son père Cid.

Très vite, l'histoire s’enchaîne et vous rejoindrez Montblanc, petit personnage magicien et également chef de clan. Tentant de faire revivre son ancien monde, March et ses compagnons devront, par le biais du combat, s'opposer à la royauté.

Beaucoup de personnages sont présent, mais les plus important restent ceux cités plus haut : March, Ritz, Mewt et enfin Doned.

March, dans le nouvel Ivalice, est un soldat volontaire, courageux et donc les capacités sont réelles. Il ne manque pas d'ambition, et cherche à faire revenir l'ancien Ivalice à tout prix. Pour lui, ce nouveau monde n'est qu'un rêve dont il ne peux se réveiller.

Ritz est de son côté un personnage dont le caractère s'est endurci de par les critiques qu'elle à subit. En effet, la jeune fille possède des cheveux totalement blancs, qu'elle teint en rose pour paraître « normale ». Ritz est un personnage qui lutte contre quelconque discriminations et ainsi, elle voudrait demeurer dans le nouvel Ivalice, représentant liberté et égalité.

Mewt, comme dit précédemment, est le prince du royaume d'Ivalice. Dans l'ancien Ivalice, Mewt à perdu sa mère et son père, rongé par la dépression, noie son chagrin dans l'alcool. Les choses se sont altérés, et dans le pays dont il est prince, sa mère est toujours à ses côtés. Il n'est plus sujet aux brimades, c'est lui qui dicte ses lois.

Quand à Doned, il est le petit frère de March. A Saint-Ivalice, Doned est handicapé et passe ses jours sur son fauteuil en solitaire. Tout à l'opposé du chef de clan valide qu'il devient dans l'autre monde, ce qui le pousse à y demeurer.

Dans Final Fantasy Tactics Advance, de nombreuses contraintes sont présentes, ce qui le rends plus compliqué à gérer.

Votre équipe dispose d'un premier effectif de 6 personnages qui s'agrandira en fonction de votre popularité. Chacun de vos personnages fait partie d'une race spécifique : Humain, Vangaa, Nu Mou, Viéra et Mog.

Chacun peut s'équiper d'objets propre à leur « Jobs ». Nombreux jobs sont disponibles tels que : soldats, paladin, voleur, mage blanc, mage noir, ninja, archer, guerrier, dresseur, alchimiste, bretteur, lancier parmi tant d'autres. Chaque personnage peut changer de « Jobs » mais certains points de capacités en seront changé. Réfléchissez bien !

Des « Jobs Expert » sont également présent et comparable à des invocations de boss que vous avez vaincus.

Le clan accepte une mission, et les personnages évoluent sur un terrain défini. Ils possèdent chacun des onglets qui leur permettent de bouger, préparer des actions (parmi l'attaque ou l'utilisation d'objet), passer son tour ou vérifier les statuts des membres et ennemis sur le terrain.

Le déplacement se limite à une zone près du personnage, ce dernier ne peux pas avoir accès à l'ensemble du terrain. Le combat se déroule tour à tour, alternant avec les membres de votre clan et ceux qui camp adverse.

Les « lois » ajoutent une contrainte, vous montrant ce qu'il est interdit d'utiliser et ce qui est privilégié. Par exemple, ors des premiers combats, les sorts de feu sont interdit, et les sorts de glace conseillé. Les lois se modifie entre chaque combat, et peuvent dérangeante voir vous faire perdre un combat car toute loi non respecté enverra le personnage en prison, en fonction du carton délivré (rouge = prison immédiate, jaune = pénitence)

Comme très souvent dans la série des Final Fantasy, les personnages gagnent en niveaux au fur et à mesure qu'il accumulent les point d'expérience. Ces derniers sont gagnés à chaque actions délivrées, et non à chaque ennemi vaincu, comme dans la plupart des RPG. A chaque adversaire éliminés, le Juge vous remet un Point Juge, qui vous permet, si vous le pouvez d'effectuer des combos. Il en est de même si vous vous fiez aux lois et utilisez un sort, un objet ou une arme conseillée : un PJ vous sera remis.

Les graphismes du jeu restent simples mais travaillés, les actions et les effets sont bien faits et les invocations à travers cinématiques restent très bien réalisées. Les personnages sont tous très charismatiques et ont chacun un style propre ce qui montre l'effort fait de la part des designers.

La bande son se répète souvent, mais est variée et adapté à chaque situation, que ce soit visite dans les boutiques et engagement dans les combats de tout types. Elle reste agréable à première écoute et est de bonne qualité.

Points Positifs:

-Histoire développée

-Personnages attachants

-Système de combat attractif 

-Graphismes soignés

Points négatifs:

-Le déplacement n'est libre que pour les combats sinon il s'agit de bouger d'un point A à un point B

-Les guerres de clans parfois trop présentes

-Les morts définitives lors de certains combats

Ma note: 17/20

C'est tout pour moi ! Tit Sushy !

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Critique - Hitman Absolution

Hitman Absolution

Une petite infiltration ? Je vous propose ici une nouvelle critique portant sur une autre célèbre franchise, également développée sous formes de longs métrages: la série Hitman.

En vente depuis fin 2012 sur les consoles PS3, Xbox 360 et PC, Hitman Absolution est la dernier né de la série mettant en scène l'agent 47. Edité par Square Enix et développé par IO Interactive, Absolution est un jeu d'infiltration pouvant paraître complexe pour un débutant. Accrocheur ou pas, c'est à vous de décider !

Suite directe de Hitman : Blood Money, l'histoire est tout d'abord centré sur un personnage précis, Diana Burnwood, qui à trahis l'Agence, organisation dont laquelle vous êtes membre. Tueur à gage mais aussi co-équipier de la dite Diana, vous incarnez l'agent 47 et êtes chargé d'éliminer votre partenaire. Vous rendant a domicile de la cible, cette dernière vous incombe d'une dernière mission qui sera de protéger une jeune fille nommé Victoria.
Très vite, l'Agence se mettra à votre poursuite pour la récupérer, sans oublier d'autres ennemis étant également à sa recherche.

Beaucoup de personnages, et pas mal de morts. Comme dit précédemment, le joueur que vous êtes contrôle l'agent 47. Dans Absolution, certains flash-back sont présent, dont certains où l'on voit l'agent sujet à des expériences médicales. Il est en réalité un clone, crée à partir d'ADN de plusieurs grands criminels. La seule désignation qu'il possède est le code barre tatoué derrière son crâne qu'il s'efforcera de faire disparaître ou de dissimuler.

Victoria, similairement à 47, à subit des expériences traumatisantes et c'est ce qui rapproche les deux personnages dont le passé se ressemble étrangement. Elle possède un pendentif dont le port lui est obligatoire. Victoria, malgré ses facilitées au combat, n'est pas une guerrière, mais une victime. Elle ne se bat donc pas et votre mission principale reste de vous assurer de sa protection.

L'Agence mise à part, vous devrez également vous concentrer sur l'influence du personnage de Dexter, ennemi principal de l'histoire et qui engagera plusieurs tueurs dans l'espoir de vous éliminer.

L'arsenal de l'agent 47 est très développé, ce qui permet au joueur de disposer d'un large choix face aux morts des ennemis. Vous pouvez vous la jouer finesse et tenter une approche silencieuse avec les Silverballers (pistolets silencieux présents dans les autres opus), ou bien foncer dans le tas et mitrailler tout ce qui bouge, bien que je déconseille fortement cette dernière option.

Plusieurs costumes et déguisements sont disponibles. Vous les récupérez dans certains niveaux ou bien après avoir tué un ennemi. Cela peut être une bonne technique pour éviter d'attirer l'attention.

Dans Hitman Absolution, tout est question de discrétion et l'infiltration est maître mot du jeu. Plus vous tuerez de cible non désignée, plus vous perdrez de points et votre score final s'en retrouvera entaché.

La bande son du jeu est presque inexistante et beaucoup de passages restent silencieux. Cependant, elle reste bien maîtrisée, augmentant la tension du joueur lors de certaines poursuites. Le son est bien exposé lors des scènes importantes. Les sons d'ambiance comme la musique country dans les bars, où les sons rythmés dans le Vixen Club sont également de forts atouts, bien mis en place.

Graphiquement parlant, le jeu reste à la hauteur et certains environnement bien construits sont parfois casse tête quand aux possibilités d'élimination de cible. L'environnement du jeu est une chose que le joueur se doit d'assimiler. Les zones sont en général grandes, possédant une linéarité mais néanmoins suffisantes pour établir vos stratégies propres.

Points Positifs:

-Le joueur utilise ses propres tactiques de jeu
-Grande panoplie d'armes et de costumes
-Histoire intrigante, voir plutôt intéressante

Points Négatifs:

-Des personnages principaux trop peu développés (Victoria)
-Histoire trop courte, pas assez consistante

Ma note: 14/20

C'est tout pour moi ! Tit Sushy !

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Critique - Tomb Raider

Tomb Raider

Et aujourd'hui, on s'attaque à une grosse franchise puisqu'il s'agit de la série des Tomb Raider, mais plus particulièrement du dernier jeu sortit à ce jour. Si vous êtes féru des jeux d'aventure et d'action, tournez vous vers ce dernier. Et si vous n'êtes toujours pas décidés après cette petite recommandation, jetez un œil ci dessous.

« Tomb Raider », épuré de tout autre sous-titres, est un jeu sortit en 2013 sur PS3 et Xbox 360. Réedité sur Next Gen sous le nom de « Tomb Raider : The Definitive Edition », il met en scène, tout comme ses prédécesseurs, les aventures archéologiques et surtout remplies d'action de Lara Croft. Développé par Crystal Dynamics, et édité par le grand nom Square Enix, Tomb Raider remonte ici aux origines de l’héroïne que nous connaissons tous aujourd'hui.

Comme dit plus haut, l'histoire n'est pas la suite directe du précédent opus mais réellement un retour aux sources concernant le personnage de Lara Croft. Il s'agit donc de la toute première quête archéologique de la jeune femme.

L'intrigue se situe au Sud du Japon, dans une zone déterminée, et appelée le « Triangle du Dragon ». L'équipage, ainsi que Lara, s'intéresse plus particulièrement à la légende de la reine Himeko et aux vestiges du royaume qu'elle gouvernait : le Yamatai.

Peu après le début du jeu, la navire de Lara est pris dans une tempête et très vite, il s'échoue sur une île maudite. Dès lors, Lara s'efforce de survivre dans un environnement hostile, tant par les bêtes qui l'habitent que par les hommes, autochtones et autres créatures. Le but étant de survivre et de s'échapper de l'île en surmontant épreuves sur épreuves.

L'aventure s’effectue principalement en solitaire d'où le fait que la plupart des personnages n'ont que des rôles secondaires. Le joueur incarne Lara Croft, qui interagit avec son équipage. Ce ne sont cependant que des échanges réduit, et on se rends vite compte que le jeu en lui même est très centré sur la solitude. L'esprit d'équipe est mis en avant par certains moment, mais notamment lorsque Lara doit porter secours à Sam, autre personnage important, ou libérer ses amis fait prisonniers par d'autres survivants.

Le jeu se centre donc majoritairement sur l'évolution du personnage de Lara. Cette dernière dispose bien évidemment d'un arsenal d'armes dont le plus connu est bien sûr, son arc, très mis en avant sur les affiches promotionnelles du jeu. Les pistolets et autres fusils s'obtiennent également au fil de l'aventure, tandis que Lara devient une « survivante ». Chaque arme peut-être améliorée grâce à des matériaux récupérés au cours du jeu, tantôt dans des caisses, tantôt en enflammant des objets...

Lara obtient également des points de compétence en effectuant certaines actions spécifiques qui lui rapportent des point d'expérience. Chaque compétence est comprise dans une catégorie : Survivant, Chasseur et Castagneur.

Au niveau des quêtes secondaires, certaines zones de la cartes sont annexes, proposant ainsi au joueur une pause dans l'histoire principale pour se concentrer sur un objectif différent, par exemple, piller les tombeaux.

Une chose tout aussi intéressante est le réseau multijoueur où le but est identique à celui du jeu : tuer ou se faire tuer. Dans ce mode, vous choisissez vous même votre personnage et lui faites gagner de l'expérience, monter des niveaux et obtenir des armes en faisant le plus de ravages possible dans le camp ennemi.

Au niveau du son, il peut simplement s'agir d'animaux pour illustrer la faune, où encore d'un rythme lourd et cadencé pour s'adapter à une course poursuite. A mon avis, la bande son est bien réalisée pour que le joueur puisse s’immiscer totalement dans l'histoire.

Parlant maintenant graphisme, ce dernier Tomb Raider s'écarte de ses prédécesseurs, le plus récent étant sortit en 2008. Le design de l'héroïne semble avoir été repensé ce qui ajoute une touche de nouveauté à la série. Les environnements sont bien réalisés, parfois lugubres, parfois sauvages. L'ambiance générale n'est jamais bien rassurante cependant. Les effets tels que les explosions et la détérioration de certaines plate formes sont bien maîtrisés et rajoutent au réalisme du jeu ainsi qu'à sa qualité graphique.

Points positifs :

-Un retour aux origines bien réalisé

-Graphismes et bande son sublimes

-Légende mise en avant depuis des personnages historiques réels

Points négatifs :

-Les bruitages de Lara parfois « too much »

-Les morts réalistes, certaines fois un peu trop

-Moments du jeu difficiles à gérer

Ma note : 16/20

C'est tout pour moi! Tit Sushy !

Des suggestions ?

Critique - Rayman Legends

Rayman Legends

Et voilà une nouvelle critique, encore ici sur un jeu de plateforme dont la licence est une des plus connues et exploitée depuis la sortie du premier opus en 1995.

Rayman Legends, suite directe de Rayman Origins, est un jeu produit par Ubisoft. Aujourd'hui, la licence des Lapins Crétins fait peut-être parler, il faut cependant reconnaître que la saga d'origine de ces petites bestioles blanches n'était pourtant pas si mauvaise, et même plutôt agréable à jouer.

Rayman Legends est pour le moment le dernier arrivé de la saga, sortie sous de nombres formats : PS3, Xbox, PC et bien d'autres.

L'histoire de Rayman Legends reste un ensemble du décor, et n'est en réalité pas mise en avant. On sait cependant que plusieurs missions vous sont demandées de façon non explicites : délivrer les mondes et secourir les Ptizètres, à travers plusieurs niveaux de plateformes dont la difficulté s’accroît au fur et à mesure que vous avancez.

Le jeu se découpe sous cinq tableaux principaux. Un sixième s'ajoute en fin de parcours, ne comprenant que des niveaux musicaux. Il est également possible d'avoir accès aux tableaux du prédécesseur Rayman Origins, refait et adapté au nouveau style mis en place.

Dès le début de l'aventure, vous incarnez le héros Rayman, emblème de la série. Pourtant, il vous est très tôt possible de modifier votre personnage pour en privilégier d'autres. Dans la « Galerie des Héros », vous pouvez décider d'incarner non seulement Rayman, mais également Globox, les Ptizètres ou même les Princesses Guerrières. Une accessibilité à différents styles de jeux est bien mise en avant dans ce dernier opus.

Vous affronterez par la suite plusieurs types de monstres, la plupart simples à vaincre mais d'autres tels que les boss de fin de niveaux qui s’avéreront plus coriaces. Le but sera donc d'éliminer la menace qui plane sur chacun des mondes, rencontrant et envoyant au loin le méchant Magicien.

En parallèle, vous aurez également accès à d'autres tableaux bonus qui ne sont pas réellement nécessaires dans l'avancement du jeu mais qui pourtant, ont leur propre importance. Le tableau « Créatures » par exemple, vous offre une collection de petits monstres que vous récupérez en grattant des tickets surprises. Ces derniers sont donateurs de lums, ici une monnaie afin de débloquer personnages et parfois tableaux.

Un aspect coopération est aussi mis en avant. Vous pouvez choisir de faire une partie de « Kung Foot » ou de, tout simplement, poursuivre l'aventure et se risquer aux derniers tableaux débloqués avec votre entourage. Vous pouvez aussi comparer vos performances à travers certains niveaux proposés, en ligne.

La musique reste féerique avec un côté parodique mais pourtant très entraînant, notamment lors des niveaux musicaux qui sont énormément basés sur le rythme. Dynamique ou parfois douce, elle embrasse chacun des niveaux et l'ambiance de ces derniers.

Les graphismes en 3D vous proposent une expérience inédite en ce qui concerne le gameplay, mêlant à la fois les éléments du décor et les éléments du jeu. Les couleurs sont vives, dynamiques tout comme les environnements qui se différencient parfaitement les uns les autres et offrent chacun une nouvelle expérience pour chacun des niveaux disponibles.

Points Positifs :

-Humour très présent
-Graphisme et musique d'un haut niveau
-Bonne durée de vie

Points Négatifs:

-Difficultés très haute pour certains niveaux

Note: 18/20

C'est tout pour moi ! TitSushy.

Avez vous des suggestions ?

Critique - Melody's Escape

Melody's Escape

Pour cette nouvelle critique, nous allons encore changer de registre, cette fois je vous présente un jeu indépendant, de rythme ( et musical ). Il s'agit de " Melody's Escape ", paru en février 2014. Bien que ce jeu sois encore en " early acces " ( c'est à dire accès anticipé ), il est déjà assez complet pour pouvoir s'amuser et passer des heures et des heures dessus. Développé et édité par Icetesy SPRL, ce jeu ne demande pas une configuration poussée ce qui le rend abordable pour la majorité des joueurs.

Melody's Escape analyse vos chansons, et plus celle-ci est rythmée, mieux votre expérience de jeu le sera ! Vous sautez, courrez, glissez, volez, au rythme de vos morceaux préférés, en dirigeant votre personnage à travers les notes et les plateformes. Si vous faites une erreur pas d'inquiétude, contrairement à un " Guitar Hero " la musique ne s'arrêtera pas, mais une animation empêchera votre personnage de reprendre la course le temps d'une seconde.  Juste au début de votre chanson il se peut que votre personnage marche, et que des notes apparaissent, se sera juste le temps que le rythme de votre musique démarre vraiment, cependant si cela arrive plusieurs fois dans votre morceau c'est juste que la musique est trop lente pour courir. Pour vos premières parties, il se peut que vous ayez du mal à appuyer au bon moment, rassurez-vous ce n'est qu'un coup de main à prendre.

Niveau graphisme, le jeu est contrasté entre l'arrière plan qui est souvent animé, et la couleur de votre personnage qui change en fonction de quel note vous venez de jouer. Les plateformes sur lesquelles vous sautez sont noires, tout comme les décors que vous détruisez lors de certaines notes. Plus la musique et le rythme seront rapides, plus il vous faudra avoir de bons réflexes pour toucher les notes avant d'arriver à la suivante.

Passons maintenant à des suggestions, comme qu'est ce qui pourrait manquer à ce jeu, ou à quel point il faudrait améliorer pour le rendre plus amusant et attractif. Je trouve par exemple qu'avoir un malus quand une note est ratée serais motivant pour nous pousser à nous améliorer. Surtout parce que sans malus, nous ne nous inquiétons plus de rater des notes puisque le son ne s'en trouve pas altéré. Pourquoi pas même avoir plus de mouvements lors des actions ? On pourrait pendant le vol, avoir une petite animation en plus entre les notes, comme la possibilité de faire des tourbillons avec votre personnage, ou un claquement de doigt pendant une glissade debout. Ce sont des petits détails qui peuvent changer la manière de voir un jeu.
Rajouter un autre personnage ne serait pas de trop, si celui de base ne convient pas, il est toujours appréciable de pouvoir en changer. En parlant de personnages, allons du côté de la personnalisation de l'apparence. Simplement changer la coupe de cheveux, ou les vêtements. C'est en développement, alors je ne peux que les encourager à finir cette partie dans une petite mise à jour prochaine, qui sait ?

Pour la jouabilité, avoir un mode local deux joueurs pourrait être très amusant, ou simplement un mode multi-joueurs en ligne un peu comme dans " Rayman Legends " avec les défis. Quand au décor, avoir la possibilité de le choisir ou bien d'en importer pourrait changer le rendu entre le personnage et le décor au fond qui, personnellement, me semble trop sombre à certains moments.

Pour finir c'est un jeu musical de plus, certes différent de " Audiosurf " et " Guitar Hero " mais tout aussi amusant, et peut être moins difficile. Si jamais l'envie vous prend de vouloir le tester, je ne peux qu'espérer qu'il vous plaise à vous aussi.

Points positifs :

- Personnage visuellement jolis

- Mouvements stylés

- Possibilité d'importer sa musique

- Possibilité de jouer à la manette

Points négatifs :

- Note pas forcément en rythme quand la musique est lente.

- Manque de couleurs dans le background

Avez-vous des suggestions ?

Ma note : 15/20

D'ici là, gardez le rythme !

- Draaky

Critique - The Binding of Isaac

The Binding Of Isaac

Sans plus attendre voici une nouvelle critique, cette fois sur " The Binding of Isaac ", petit jeu indépendant crée par Edmund McMillen ( aussi créateur de Super Meat Boy ), et Florian Himsl. Un gameplay de style "rogue like" jouable par une vue du dessus, en 2D.

Pour ceux qui ne connaisse pas le " rogue like ", c'est un gameplay inspiré de " Rogue ", un jeu datant de 1980 où pour avancer le joueur explore la carte au tour par tour, ou par plusieurs souterrains ( générés aléatoirement ). Vers la fin des années 2000 l'appellation est surtout utilisé pour désigner des jeux indépendants à génération aléatoire de carte.

Sorti en septembre 2011, celui-ci a connu rapidement une extension en mai 2012 avec " The Binding of Isaac - Wrath Of the Lamb ", qui ajoutait au jeu de nouveaux objets, monstres et donjons. Une nouvelle réadaptation du jeu est sortie sous le nom de " The Binding of Isaac - Rebirth " en 2014, cette fois ci développée par Edmund Mc Millen et Nicalis ( développeur et éditeur américain ). 

Comme vous l'aurez deviné, nous incarnons en premier temps Isaac, qui a pour but d'échapper à la folie meurtrière de sa mère (chrétienne fanatique). L'histoire commence quand la mère d'Isaac entend "une voix venant d'en haut", s'apparentant à un message de Dieu lui même, lui disant que son fils est corrompu par le péché. Cette voix lui demande alors de retirer à son fils tout ce qui est mauvais pour lui, ce qu'elle fit en lui retirant tout ses jouets, ses photos, allant même jusqu'à lui enlever ses vêtements. Une fois encore la voix retentie exigeant que le jeune garçon soit écarté définitivement de tout ce qui est mauvais dans ce monde. La mère obéit de nouveau et enferme Isaac dans sa chambre. Une dernière fois la voix se fait entendre et demande qu'elle lui offre un sacrifice comme preuve de sa foi... son fils. C'est alors que sa mère se saisit d'un couteau de boucher pour accomplir "sa divine mission". Isaac, qui a assisté à la scène par une fissure de sa porte, panique et tente alors de s'échapper de sa chambre en rentrant dans la cave de la maison. C'est la raison pour laquelle Isaac va durant tout le jeu se rendre de plus en plus loin dans cette cave.

Il y a en tout 7 personnages jouables, dont certains sont a débloquer, et 6 faisant référence à des figures bibliques : Isaac, Caïn, Judas, Ève, Marie et Samson. Le septième personnage est marqué par trois ???, mais est appelé BlueBaby par la communauté du jeu. C'est à dire, vous. Chacun de ces personnages a des caractéristiques de départ différentes : puissance d'attaque, vie, vitesse de déplacement, cadence de tir et éventuellement un ou plusieurs objets de départ.

Pour avancer dans le jeu il faut explorer une suite de donjons aux salles carrées ou rectangulaires, qui seront parfois verrouillées, il vous faudra alors une clé pour passer (trouvable soit en vidant une salle de ses monstres, soit en l'achetant, ou bien dans un coffre). Certaines salles appelée " salles secrètes " sont dissimulées dans les différents niveaux, nécessitant une bombe pour franchir le mur qui les dissimules. Il existe bien sûr d'autre salles comme : librairie, salle super secrète (plus dur à trouver), salle maudite, salle du sacrifice, salle d'arcade (ne dépensez pas tout votre argent dedans !), l'espace étroit (je n'en ai trouvée que 4 pour l'instant malgré toutes mes heures de jeu...), le marché noir, la remise (porte nécessitant soit 2 clés, soit 2 bombes), la chambre (jamais encore trouvée), salle du dé, la salle du challenge ou celle du challenge boss, salle du mini-boss (contenant un des péchés capitaux à affronter), la salle du boss ainsi que celle du boss rush, et pour finir la salle du diable et celle de l'ange.

La carte du donjon se dévoilera au fur et à mesure que vous avancerez dans les salles, et il vous faudra à chaque niveau battre le boss pour descendre encore plus bas. Chaque boss vaincu vous donnera un objet en récompense. Il vous faudra garder en tête que la mort de votre personnage est définitive, ce qui rend le jeu d'autant plus dur puisque les ennemis ne vous feront aucun cadeau.  

Peu importe le personnage que vous choisirez son arme restera ses larmes, pouvant aller dans seulement 4 directions, ( gauche-droite et haut-bas). Le tir est normalement droit mais certains items dans le donjon peuvent en changer la trajectoire. Pas forcément en bien... Il faut aussi savoir que certains objets modifient aussi le type de larmes de votre personnage ( poison, enflammé, spectrale..), ainsi que son apparence.

Quand à " The Binding of Isaac - Rebirth ", le jeu ne tourne cette fois-ci plus sous Flash et y gagne donc de nouveaux graphismes, ainsi qu'une multitude de nouveaux objets. Avec cette réadaptation il est maintenant possible de jouer à deux en local, et de pouvoir sauvegarder sa partie (ouuf..). Un système de "seed" a aussi été implanté, permettant à n'importe quel joueur de partager sa carte.

 Pour finir, " The Binding of Isaac " est un jeu amusant à jouer malgré sa grande difficulté, je dirais que la chance joue beaucoup, et retenir les effets des items devient important puisque certains vous ennuient plus qu'ils ne vous aident vraiment. J'ai personnellement débloqué tous les personnages en peu de temps mais j'avoue ne pas avoir fini tous les défis à ce jour. Et bien que battre certains boss est été facile, d'autres restent toujours difficiles et certains me sont carrément nouveau. Finalement le jeu a une bonne durée de vie et le meilleur moyen de gagner pour votre première partie est de persévérer !

Points Positifs :

- Une bonne gestion de la difficulté

- La variété du contenu

- Rejouabilité énorme

- Un gameplay bien soigné

- Le système de sauvegarde

- Coopération

Points Négatifs :

- Tentation du ragequit

- Il vous faudra être résistant à la frustration

- Bande son pas à la hauteur

Ma note : 17/20     

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D'ici là, prenez garde au...loup ?

- Draaky